Robots humanoïdes, pour quoi faire ?

Franchement, si le développement de l’Intelligence Artificielle est à surveiller de près, tout comme la robotisation de certaines tâches de plus en plus complexes, les robots humanoïdes laissent dubitatifs. Certains misent sur le trouble engendré de par la ressemblance à l’humain (Sophia) alors que d’autres font des exercices. En effet, Boston Dynamics continue de faire joujou et de poster des vidéos des « exploits » de ses machines. Des robots qui font de la gymnastique et qui savent même faire le poirier. La performance est là mais pour l’instant, encore un peu gratuite…

Mais imaginons que l’on arme ces robots dont les prouesses physiques progressent de jour en jour et qu’on les dote d’une IA « apprenante » avancée…Bon je sais, je refais le coup des robots tueurs à la « Terminator » mais l’utilité des prouesses mécaniques est encore à prouver à ce jour. Leur adaptation à un environnement industriel peut cependant être intéressante. Mais faut-il qu’ils ressemblent à des humains ou des animaux ? Peu importe mais il y a bien deux phénomènes.

Si le robot ressemble…à un robot avec des yeux rigolos comme dans les dessins animés (genre Pepper), ils sont bien acceptés, même si leurs performances déçoivent assez rapidement (un assistant vocal est aussi doué…). S’ils ressemblent à des animaux caricaturés, idem. Mais s’ils ressemblent à des machines très techniques (comme ceux de Boston Dynamics), ils sont déjà moins sympathiques et laissent une idée d’insécurité, comme une sorte « d’arme potentielle » guère rassurante. Et s’ils ressemblent trop aux humains, comme Sophia, ils font peur par leur trop grande ressemblance qui trouble alors que l’on voit son mécanisme dans l’arrière de son crane ou des fils qui dépassent… Bref, leur utilité est encore limitée et ils cherchent leur voie. Mais si l’on conjugue les prouesses physiques aux capacités cognitives des IA, l’on pourrait bien obtenir une sacrée machine…sympathique ou non !

Sylvain DEVAUX

Rédacteur en chef

«L’homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu’il pense ! C’est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné». Jean Delumeau

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Larobolution.com est le site sur lequel Sylvain Devaux s’exprime quotidiennement et livre une vraie analyse du monde de la robotique à même de vous permettre d’en profiter. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.larobolution.com»

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