Le revenu universel ? Que du bonheur ! C’est les vacances…ou presque ! Les agriculteurs sont dans les champs pour les moissons. En dépit des incendies liés à la sécheresse, les machines tournent à plein régime. Sur les zones de cultures de céréales, on a l’impression que les engins sont de plus en plus gros et sont « convoi exceptionnel » sur la route. Mais tout cela change…encore et encore, l’agriculture évolue. Passons sur les salles de traites autonomes et les fermes de « 1000 vaches » ou sur les cultures hors sols sans goût, la technologie veut aussi venir au secours du bio. Comment ? Eh bien avec des machines qui font le job toutes seuls, aidées par des drones de surveillance qui scrutent les terres pour optimiser le travail des ces drôles de machines.
Une machine développée par nos voisins britanniques par l’entreprise RootWave et qui repère les « mauvaises herbes » (ça va plaire à nos amis écologistes ça) et les grille illico d’une décharge électrique. Ça sent le bio industriel et aseptisé tout cela, en vue de cultures à grande échelle. Mais bon, si l’on se passe de produits phytosanitaires c’est déjà pas mal (enfin si l’on écoute les fabricants, pas de danger…). C’est l’idée de se substituer à l’homme sur des tâches pénibles mais à force on ne fera plus grand-chose (programmer sans doute). Vous me direz, avec les robots tondeuses, aspirateurs et autres, c’est déjà le but recherché.
Plus d’emploi (certes pénible et mal payé) dans les fermes, pas plus qu’ailleurs et dans pas si longtemps. Eh, il est où Benoit Hamon ? Il serait sans doute temps que l’on s’intéresse à son programme avec son revenu universel payé par une taxe sur les robots. Cela va finir par être dans l’air du temps ! Allez, le temps de demander au robot d’accueil de l’hôtel de me trouver un robot serveur pour ma Pina colada et un robot masseur et je retourne sur ma serviette de plage. Ah, au fait, si, merci Benoit !
Sylvain DEVAUX
Rédacteur en chef
«L’homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu’il pense ! C’est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné». Jean Delumeau
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Larobolution.com est le site sur lequel Sylvain Devaux s’exprime quotidiennement et livre une vraie analyse du monde de la robotique à même de vous permettre d’en profiter. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.larobolution.com»
Fin d’une société imparfaite mais basée sur l’effort ne serait-ce se lever le matin, et la richesse de « faire » quelque chose pour les autres, comme « faire » des plats pour toute la famille, en fait les liens devenus fragiles entre nous vont disparaitre à jamais, et nous laisser bras ballants et inutiles depuis l’homo sapiens.
Bonjour à la future société de mollusques inutiles avec des casques d’IA en attente de l’extermination de cette masse humaine devenue inhumaine
Theodore Kaczinsky avait vu juste
Il est temps de sortir de vos schémas étriqués. Ce n’est pas parce qu’on ne se lève pas le matin pour se vendre sur le marché de l’emploi qu’on ne travaille pas. Il y a mille manières de contribuer à la société sans passer par l’emploi et sans être « réglé comme du papier à musique ». On nous a juste formatés à croire que ce serait l’horizon indépassable de l’humanité. En réalité, ce schéma suppose d’avoir une vue bien rétrécie, bourrée d’oeillères. On n’est même pas dans le « faire quelque chose pour les autres » ici, on est juste dans l’asservissement de l’être humain par un système productiviste. On n’a jamais aboli l’esclavage, en réalité on l’a juste fait muter. Pour comprendre les mécanismes, je vous invite à lire « Surveiller et punir » de Michel Foucault.
La déshumanisation dont vous parlez, elle ne vient pas de l’émancipation du travail, bien au contraire, c’est celle qui consiste à aliéner l’individu, à l’occuper tellement qu’il n’a pas les moyens ni le temps de s’accomplir pleinement comme ce qui se passe aujourd’hui. Parfois, il doit même prendre deux emplois pour survivre. Aussi, toute idéologie dont la prétention est de régir la vie des autres soi-disant pour leur bien, débouche sur une dictature d’une manière ou d’une autre.
Quant à votre réflexion caricaturale et clichéenne sur l’Intelligence Artificielle, dénotant d’une technophobie primaire, je crois que vous avez regardé trop de films hollywoodiens, où l’humain aime bien projeter sur les robots ou les autres espèces animales, ou les extraterrestres, ses propres turpitudes et son propre fonctionnement. C’est une vision qui me semble bien anthropocentrée de croire que les robots se comporteraient comme les humains.
Jeremy Rifkin a écrit un livre visionnaire dans les années 90 : « La fin du travail ». Chiffres à l’appui, il démontre que les machines, qui ont remplacé progressivement les cols bleus (ouvriers manufacturiers) vont progressivement remplacer les cols blancs (décideurs, managers, …). Les machines peuvent maintenant remplacer l’homme dans la fabrication des produits et des marchandises. Maintenant, elles commencent à remplacer l’homme dans le secteur des services. Nous arrivons à un carrefour de civilisation où l’homme va se questionner sur le sens de sa présence sur cette planète. L’homme a été conditionné durant des milliers d’années au travail. Si le travail n’existe quasiment plus, où l’homme va-t-il trouver un sens à sa vie ? C’est une question fondamentale à laquelle il faut se préparer.
Oui, en effet, et si cela semble si difficile à beaucoup de personnes de trouver un sens à leur vie en dehors du marché de l’emploi, c’est parce qu’elles sont, comme nous tous, l’objet d’un conditionnement, d’une propagande travailliste (en réalité crypto-esclavagiste) martelée à tout bout de champ dès l’enfance. Cette propagande joue sur les ressorts émotionnels (la culpabilité de « ne rien faire » ou de dépendre d’un revenu sans contrepartie, la stigmatisation et la marginalisation de la société, parfois de la part de ses propres proches, etc). Sur le fond, elle est complètement façonnée par le christianisme (il faut voir d’où vient tout cela). Et comme la religion a toujours servi d’alibi pour justifier l’inacceptable, qu’elle joue encore un rôle prédominant dans notre existence en dépit de la « laïcité », on est ici dans une sorte de voilement, pour fabriquer du consentement et de l’auto-censure.
7,7 milliards d’humains , c’est le résumé maléfique de nos problèmes (consommation , pollution ,pillage et gaspillage ).
Mais la solution est déjà dans les tiroirs ….
quelques livres pour éclairer ces pistes: »Tragedy and hope « de Carol Quigley et puis bien sûr « technocracy » de zbignev Brezinski lui même inspiré par Howard Scott et King Hubbert de l’université de Columbia.En gros et pour faire très court il s’agit d’avoir un système économique basé sur l’énergie et la science pour le controle de la vie sociale ,.D de l’économie selon des méthodes scientifiques sans argent fiduciaire .de toutes les manières les robots ne seront jamais a même de remplacer l’humain tout simplement par manque d’énergie pour les faire fonctionner et les oisifs se verront faire un retour à la terre la pioche et la pelle à la main et tirer les brabants ,les percherons ont un grand avenir
C’est quoi un « oisif » pour vous ? Quelqu’un qui ne se vend pas sur le marché de l’emploi mais qui contribue à la société différemment, ou qui s’occupe de ses enfants, ou qui entreprend des études, vous le qualifiez de oisif aussi ?
le PB non résolu : l’accès à l’énergie facile non dévastatrice de nos conditions de vie.
Les espoirs fous du nucléaire restent la base secrète comme solution ultime dans des esprits de nos dirigeants. Mais RIEN ne l’étaye, le nucléaire actuel est une catastrophe mondiale, en cours et à venir. Le nucléaire à venir, une absence de solution malgré acharnement et milliards utilisés.
Je ne parle pas des hydrocarbures fossiles … qui brutalisent le climat comme une catastrophe météoritique des débuts du système solaire.
Rien de nouveau sous le soleil : la taxe sur les robots était déjà dans l’air n’en déplaise à Hamon depuis les années 60/70 sur les « machines spéciales » qui faisaient chacune le travail de dizaines d’ouvriers.
Quant à octroyer une indemnité de survie à chacun du fait que la nature a été confisquée par les états et autres industries sans oublier le bétonnage de surfaces de plus en plus impressionnantes mais sans aller tout de même payer la TV couleur grand écran (pour cela il faudra travailler pour la mériter).
Sans le savoir nous avons créé des robots pour disparaître l’humanité’ ‘
Ou protégées ‘
Revenu universel inconditionnel sera obligatoire ‘ c’est un du ‘ des robots envers l’humanité’ ‘